dimanche 11 novembre 2012

Les aimants

"Ava aura polarisé la mienne très tôt, à un âge où certains corps sont très sensibles à la lumière. Ma vie avec elle, en sa présence, fut ma jeunesse, puis ma vie d'homme, jusqu'à maintenant. Elle m'a grandi. Comme nous avions le même âge et que l'attirance était réciproque, il se peut aussi qu'elle ait tiré quelque force de moi pour se maintenir à l'altitude qui était la sienne. Aujourd'hui le ciel est vide. J'aurais aimé raconter une autre histoire, mais c'est tout ce qu'il m'en reste, et je n'en reviens pas."

Le mot de l'éditeur

C’est l’histoire d’un homme qui va rechercher dans l’écriture la jeune femme qu’il a perdue dans la vie. Ava, rencontrée alors qu’ils avaient vingt ans. Ava, qui fut l’amour, l’amie, l’âme sœur. Ava, qui s’est éteinte alors qu’elle brûlait de vie.
Et c’est bien la vie qui brûle dans ce roman. Étincelles de grâce, d’innocence, de violence aussi. Pendant toutes ces années, on dirait que ces enfants terribles se découvrent à chaque page. Quand ils se séparent à trente ans, c’est pour mieux se retrouver : d’amants, ils deviennent frère et sœur. Un autre miracle de l’amour. Un autre mystère aussi, puisque s’ils ne se sont jamais quittés, ils n’ont jamais vraiment pu vivre ensemble. Libres comme l’air, les deux complices auront joué avec le temps sans penser qu’il pourrait les blesser, ni se douter que la mort pourrait les séparer.
Ce roman d’une beauté fière et recueillie tue le temps et regarde la mort dans les yeux pour ciseler un magnifique portrait de femme entre ciel et terre.
Une femme dans sa vérité, ses lumières, ses ombres aussi. Secrète et solaire comme la poésie. Et dont la présence brille ici d’émotion et de grandeur.
Les aimants revient sur les pas d’un amour et rejoint l’éternité, parce que c’était elle, parce que c’était lui.

Dans ce très beau roman "autobiographique" Jean-Marc Parisis en cent pages d'une écriture nerveuse fait le portrait d'Ava. Irrésistible et insaisissable, elle sera tour à tour l'amante, l'amie, la complice d'une vie. Elle et lui ne se sépareront jamais sans jamais vraiment vivre ensemble. Puis viendra la disparition. Le deuil de l'âme soeur, de la femme de sa vie. Tout aura été partagé sauf les souvenirs...

vendredi 15 octobre 2010

Salve Regina






















L'Opéra de Nice vient d'ouvrir sa saison avec une formidable production de "Dialogues des carmélites".

Revue de presse :
Brillante ouverture de saison à l'Opéra de Nice - Christian Colombeau
À Nice, des carmélites transcendées - Gilles Macassar (Télérama)
Les carmélites ressuscitent Nice - Monique Barrichela (Altamusica.com)
Baie des anges - Didier van Moere (Concertonet.com)
Les Dialogues des carmélites à l'Opéra de Nice - Sobriété et émotion - Michel Le Naour (Concertclassic.com)
Dialogues des carmélites en beauté - Renaud Machart (Le Monde)
Poulenc en majesté - Christian Merlin (Le Figaro)

Extraits :
Dialogues des carmélites crée l'événement à l'Opéra de Nice (France 3)
Nice.fr TV

mardi 9 février 2010






















Le personnel de l'Opéra se mobilise pour un concert exceptionnel dont la recette sera intégralement reversée à la Fondation de France.

Bizet - Carmen
Ouverture
Habanera / Juliette Galstian - Choeur
Air de la fleur / Attila B Kiss

Mozart - Le nozze di Figaro
Hai già vinta la causa ! / Marc Scoffoni
Air de Susanna / Eduarda Melo

Verdi - Il trovatore
Chi del gitano / Choeur

Donizetti - La fille du régiment
Ah, mes amis, quel jour de fête ! / Kevin Amiel

Rossini - Il barbiere di Siviglia
La calunnia è un venticello / Dmitry Ulyanov

Verdi - La forza del destino
Ouverture
Pace, pace, mio Dio / Sandrine Eyglier

Gounod - Roméo et Juliette
Valse de Juliette / Pascale Beaudin

Verdi - La traviata
Noi siamo zingarelle / Choeur
Libiamo / Tutti

Mascagni - Cavalleria rusticana
Voi lo sapete / Giuseppina Piunti

Komitas
Air arménien (A capella) / Karen Vourc'h

Verdi - Nabucco
Va pensiero / Choeur

Programme sous réserve de modifications

Orchestre et Choeur (Pierre Iodice) de l'Opéra de Marseille
Direction musicale : Jonathan Webb / Didier Lucchesi

lundi 8 février 2010

The Saint of Bleecker street






















The Saint of Bleecker street
Gian Carlo Menotti
Création à New York Broadway Theatre, le 27 décembre 1954

Annina : Karen Vourc'h
Assunta : Juliette Galstian
Carmela : Pascale Beaudin
Maria Corona : Sandrine Eyglier
Desideria : Giuseppina Piunti

Michele : Attila B Kiss
Don Marco : Dmitry Ulyanov
Salvatore : Marc Scoffoni

Direction musicale : Jonathan Webb
Mise en scène : Stephen Medcalf
Décors : Jamie Vartan
Costumes : Katia Duflot
Lumières : Simon Corder

Orchestre et Choeur (Pierre Iodice) de l'Opéra de Marseille

Les 12, 14, 17 et 19 février 2010

Discographie












Cette version dirigée par Richard Hickox en 2001 au Spoleto Festival et distribuée par Chandos est la seule aujourd'hui existante.
La version de 1955 dirigée par Thomas Schippers étant à ma connaissance indisponible.

Livret (format pdf)

Conférence à l'Alcazar le mercredi 10 février à 17h00 avec Karen Vourc'h et Stephen Medcalf.

Photo : © Life 1955

dimanche 13 décembre 2009

Pensée XVI

«Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif et son futur est toujours conditionnel.»
Jean Cocteau

Soul mates

Saule

Personne

Je n’ai personne où aller
Quand le cœur se fait trop sombre
Que la lumière devient l’ombre
Et que mon âme est trouée



Je n’ai personne où aller
Pas de ventre où poser ma tête
Pour écraser la petite bête
Qui me ronge les pensées



Un tombeau de solitude
Que l’on garde par habitude
Un p’tit morceau d’inquiétude
Je n’ai personne où aller
Et chaque recoin du monde
Est là pour me le rappeler
Seconde après seconde
Je n’ai personne où aller



Je n’ai personne où aller

Mes yeux se ferment pour me dire

Qu’il serait temps d’en finir

Et se mettent à pleurer


Saule - Western (2009)
Merci à JP

samedi 7 novembre 2009

Pensée XV

«Le succès n'est jamais total, l'échec n'est jamais complet. Il n'y a que le courage qui compte.»
Ben Tilton

vendredi 6 novembre 2009

Pensée XIV

«Quand tu es face à moi et quand tu me regardes, que peux-tu savoir du chagrin qui est en moi, que puis-je savoir du tien?»
Franz Kafka

vendredi 23 octobre 2009

Gustavo Dudamel
















« L'avenir de la musique classique est au Venezuela. » Simon Rattle

« À l'origine, l'art était fait par une minorité pour une minorité. Puis il a été fait par une minorité pour une majorité. Maintenant, c'est le commencement d'une nouvelle ère, où l'art sera fait par une majorité pour une majorité. » José Antonio Abreu

Gustavo Dudamel est sans aucun doute le chef le plus doué de sa génération. Il est aussi un pur produit d'"El Sistema" inventé par son mentor José Antonio Abreu dans les années '70.
L'orchestre des jeunes Simon Bolivar est de passage à Paris, Salle Pleyel. Le premier de leurs deux concerts sera retransmis ce soir en direct sur le site d'Arte.
Lundi soir, cette même chaîne diffuse un documentaire de Maria Stodtmeier et Paul Smaczny "La musique, avenir du Venezuela : El Sistema".
Rappelons que l'excellent documentaire "The promise of music" de Enrique Sanchez Lansch revenait sur cette incroyable réussite en s'attardant sur la destinée de quelques membres de l'orchestre, dont Ediczon Ruiz (contrebassiste) qui est aujourd'hui le plus jeune titulaire de la Philharmonie de Berlin.

À lire l'excellent article de Nathalie Krafft "Venezuela : un Sistema et toute la jeunesse s'éprend de classique" sur Rue 89.

Mambo!

vendredi 16 octobre 2009

Récital






















C'est dans le cadre de la 4e édition des "Portes ouvertes Consolat" que Marc Filograsso donnait un récital au musée Grobet-Labadié le dimanche 11 octobre.
Cette heureuse initiative, on l'espère, ne sera pas sans lendemain tant le lieu est agréable et adapté au récital comme sans aucun doute à la musique de chambre.
Marc Filograsso et Marie-France Arakelian font montre d'une belle complicité dans un programme composé d'airs et de mélodies italiennes.
Le ténor marseillais fait preuve d'une rare force de conviction dans un exercice difficile tant la proximité du public est grande.
Ces dernières années il s'est fait un spécialiste de ce répertoire et plus particulièrement de l'univers de Tosti.
La voix et le timbre sont idiomatiques, mais c'est davantage la qualité du chant et la culture dont il fait preuve qui impressionnent.
"Vorrei morire" et "L'ultima canzone" sont parmi les meilleurs moments d'un programme intelligent et équilibré.
Le dialogue avec Marie-France Arakelian, partenaire idéale de sobriété et de musicalité, est évident et naturel.
Devant un public sous le charme, Marc Filograsso termine son programme par une chanson napolitaine.
À peine le temps de souffler, que les spectateurs du deuxième récital se pressent !
Mais ce n'est pas pour effrayer notre ténor tant il fait preuve de générosité, de sincérité et d'enthousiasme.
Bravo et merci !

jeudi 15 octobre 2009

Milwaukee at last !!!






















Le nouvel album live de Rufus Wainwright est dans les bacs !

mardi 13 octobre 2009

Big noise


















Jeudi 8 octobre, Kyle Eastwood faisait escale à Marseille.
Le fils de Clint Eastwood s'est imposé depuis une dizaine d'années comme l'un des meilleurs bassistes de jazz de sa génération.
C'est avec son quintette qu'il se produisait sur la scène de l'Espace Julien devant un public nombreux, attentif et enthousiaste.
Le concert mettait en évidence la complicité et l'excellence des musiciens tout comme la qualité des compositions.
On retiendra le splendide "Letters from Iwo Jima" pour clavier (Andrew McCormack) et basse et une version de "Big noise" (Paris blue) qui terminait ce formidable concert.













dimanche 13 septembre 2009

En attendant "Der Rosenkavalier"...






















L'Opéra de Marseille ouvre sa saison 2009-2010 avec Der Rosenkavalier de Richard Strauss.
Cette production en provenance de Monte-Carlo permettra de retrouver dans le rôle titre Kate Aldrich, récente Salammbô dont ce sera la prise de rôle.
À ses côtés, Gabriele Fontana incarnera La Maréchale.
On se souvient de sa Senta (Der fliegende Holländer) et de sa Judith (Le château de Barbe-Bleue) aux côtés d'Albert Dohmen. Plus récemment, elle était Sieglinde dans la dernière production de Die Walküre.
Manfred Hemm fera ses débuts in loco en Baron Ochs tout comme Margareta Klobucar (qui remplace Daniela Fally initialement programmée) en Sophie.
Philippe Auguin (La Damnation de Faust) en assure la direction musicale et Dieter Kaegi la mise en scène.





Der Rosenkavalier à l'Opéra de Marseille

Création à Marseille le 14 décembre 1951 (voir photo) avec Hilda Konetzni en Maréchale.
Le 6 mars 1964, dans une production de la Monnaie de Bruxelles c'est Elisabeth Schwarzkopf qui incarne la Maréchale.
À ses côtés, Régina Sarfati est Octavian, Liliane Berton Sophie et Josef Greindl Ochs.
Le 19 février 1971, une autre Maréchale d'importance, Régine Crespin enthousiasme le public marseillais.
Suzanne Sarroca est son Octavian, Danièle Perriers Sophie et Michael Langdon Ochs.
En 1985 pour la dernière production en date, Léonie Rysanek campe la Maréchale.
Ute Trekel-Burckhardt est Octavian, Christine Weidinger la plus délicieuse des Sophie et Manfred Jungwirth remplace Karl Ridderbusch initialement programmé.
Sans oublier Suzanne Sarroca en Annina !







Argument

Discographie sélective et subjective

1956 - EMI
Elisabeth Schwarzkopf, Christa Ludwig, Teresa Stich-Randall, Otto Edelmann, Eberhard Wächter, Nicolai Gedda
Herbert von Karajan
3 CD
1968 - Decca
Régine Crespin, Yvonne Minton, Helen Donath, Manfred Jungwirth, Otto Wiener, Luciano Pavarotti
Georg Solti
3 CD

1960 - Festspiel-dokumente
Elisabeth Schwarzkopf, Sena Jurinac, Anneliese Rothenberger, Otto Edelmann, Erich Kunz, Giuseppe Zampieri
Herbert von Karajan, Rudolf Hartmann
1 DVD
1979 - DG
Gwyneth Jones, Brigitte Fassbaender, Lucia Popp, Manfred Jungwirth, Benno Kusche, Francisco Araiza
Carlos Kleiber, Otto Schenk
1 DVD
2009 - Decca
Renée Fleming, Sophie Koch, Diana Damrau, Franz Hawlata, Franz Grundheber, Jonas Kaufmann
Christian Thielemann, Herbert Wernicke
1 DVD

jeudi 3 septembre 2009

Relator

Le nouvel album de Scarlett Johansson "Break up" sort début septembre.
Certains diront que si ce n'était pas Scarlett Johansson... mais c'est Scarlett Johansson alors, on écoute !

dimanche 30 août 2009

Luna






















Luna di città d'agosto che sembri solamente mia
in questo asfalto posto con la gente che se n'è andata via
luna di città d'agosto mi piace guardarti la schiena
mentre sei girata verso il mare in questa nottata serena
va e dille che sto bene di non pensare a me
di lasciar perdere il vento soffia e il tempo passerà...

Jovanotti - Luna di città d'agosto (L'albero) 1997

jeudi 27 août 2009

Les grandes tiges et les petites pommes !
















"Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie".

François Truffaut - L'homme qui aimait les femmes (1977)

vendredi 14 août 2009

La superbe






















On reste, Dieu merci à la merci d'un conifère
D'un silence inédit, d'une seule partie de jambe en l'air
Le soleil est assis du mauvais côté de la mer
Quelle aventure, quelle aventure !


Le nouvel album de Benjamin Biolay est à paraître début octobre.
En attendant, on peut télécharger en avant-première sur son site officiel "La superbe".
On retrouve sur ce titre tout ce qui fait la marque du dandy désabusé.
Texte ciselé, mélodie envoûtante et arrangement somptueux.

samedi 8 août 2009

Furore






















Grand Théâtre de Provence
27 juillet 2009
Joyce DiDonato, mezzo soprano
Les Talens Lyriques
Christophe Rousset, direction

Airs de Teseo, Serse, Ariodante et Hercules.

C'est Bernard Focroulle qui le premier se présente sur la scène du Grand Théâtre de Provence.
Par un bref discours, il tient à remercier Joyce DiDonato d'avoir tenu à honorer son engagement aixois en dépit d'une fracture du pied (cf. Break a leg).
C'est donc soutenu par des béquilles que Joyce DiDonato fait son entrée sur scène, un petit dispositif ayant été improvisé pour lui permettre de chanter assise.
Le programme reprend la quasi-totalité de son dernier enregistrement "Furore" et l'on retrouve donc à ses côtés Christophe Rousset et ses Talens Lyriques.
On retiendra de la direction de Christophe Rousset la sobriété du geste, la justesse des dynamiques et les somptueuses couleurs obtenues d'un orchestre homogène et inspiré.
Joyce DiDonato est une artiste simple et généreuse.
L'expression est directe et dépourvue de l'hystérie qui caractérise nombre de ses camarades.
Elle affronte avec une grande maîtrise un programme on ne peut plus ardu.
La vocalisation est splendide tout comme la diction italienne (aucun souci de dentale si fréquent par ailleurs chez les Anglo-saxons).
La voix est d'une belle homogénéité et a définitivement trouvé sa place dans un registre sopranisant.
L'interprète alterne les moments de furie ou de rage avec des moments de folie plus intérieurs sans jamais se départir d'un contrôle technique, d'une ligne toujours impeccable.
Fiévreuse, intense, Joyce DiDonato a offert une prestation éblouissante devant un public enthousiaste, et ce, même si bien des fauteuils des galeries supérieures sont restés vides !
À la fin du concert elle rappelle dans un français exotique et savoureux qu'elle fit ses débuts européens sur la scène de l'Archevêché dans le Hercules de Haendel en 2004 avant d'offrir en premier bis (debout sur ses béquilles) un "Ombra mai fu" comme suspendu.
Le concert s'achève sur la reprise du "Dolce riposo" qui ouvrait le programme.
Joyce DiDonato est aujourd'hui bien plus qu'une valeur sûre de la scène internationale, une artiste intègre et lumineuse.
Bravo et see you soon in Paris !*

*Joyce DiDonato sera à l'affiche de l'Opéra Bastille la saison prochaine (juin 2010) dans La donna del lago (Elena).
Sans oublier un récital le 16 juin au Théâtre des Champs Élysées.

Joyce DiDonato - Furore

jeudi 6 août 2009

Break a leg

Les Italiens ont leur «In bocca al lupo» auquel l'on se doit de répondre «Crepi il lupo!».
Les Français, le mot de Cambronne.
Joyce DiDonato a mis en application la recommandation anglaise !
C'était il y a quelques semaines au Covent Garden de Londres lors d'une représentation du Barbiere di Siviglia.
Bon rétablissement.

lundi 3 août 2009

Some enchanted evening
















Le public marseillais connaît bien Paulo Szot et si sa dernière prise de rôle dans Danilo de La veuve joyeuse fut délicate on ne peut oublier ses prestations dans Eugène Onéguine ou Maria Golovin.
Il y a un peu plus d'un an, il renonçait à participer à la production marseillaise de Manon pour faire ses débuts à Broadway.
Après 60 années d'absence, South Pacific retrouvait une scène new-yorkaise et Paulo Szot avait la lourde tâche d'incarner Émile de Becque.
La production se voyait récompenser de 7 Tony awards (l'équivalent des Oscars pour la comédie musicale), Paulo Szot recevant des mains de Liza Minelli celui de meilleur interprète masculin.
South Pacific revient à l'affiche du Lincoln Center (les 500 représentations ont déjà été dépassées) et un enregistrement vient de paraître.
Szot interprète donc à nouveau le fameux Some enchanted evening.
Pour mémoire, Ezio Pinza (l'une des basses les plus importantes du XXe siècle) en fut le créateur en 1949.
Lorsque Joshua Logan en réalisa l'adaptation cinématographique, Giorgio Tozzi prêtait sa voix à Rossano Brazzi.
Cesare Siepi ou de façon plus surprenante José Carreras en furent les interprètes.
Bryn Terfel consacra l'un de ses premiers enregistrements (Something wonderful) au répertoire de Rodgers & Hammerstein à qui l'on doit outre South Pacific, The King and I (Anna et le Roi), Carousel, Oklahoma! ou The sound of music (La mélodie du bonheur).
On retrouvait donc Some enchanted evening dans ce formidable enregistrement au côté du non moins célèbre You'll never walk alone plus connu aujourd'hui pour être le chant des supporters des Reds de Liverpool !

lundi 27 juillet 2009

Critique musical

















Antoine Doinel : Travaille bien ton violon, Alphonse.
Si tu travailles bien et si tu es doué, tu deviendras un grand musicien.

Alphonse (son fils) : Et si je travailles mal ?
Antoine : Si tu travailles mal et si tu fais plein de fausses notes, eh bien, tu seras critique musical.

François Truffaut - L'amour en fuite (1979)

vendredi 24 juillet 2009

Pensée XIII
















" Une lettre seulement sépare la vie du vide "
Tarquin Hall
Photo : Philippe Salziger