lundi 31 décembre 2007

Bout d'an

Groupe provençal auquel on accole l'adjectif français : bon.
S'emploie les tout derniers jours de l'année; correspond à : bonne fin d'année.
Le soir du 31 décembre, les Marseillais se quittent sur un joyeux :
" Allez, bon bout d'an, et à l'an qué ven " (à l'année qui vient, qui s'annonce).
© Robert Bouvier

dimanche 30 décembre 2007

Bougnette

Nom féminin d'origine provençale : Bougnèto, beignet, puis tache d'huile. Désigne les taches que l'on peut se faire, surtout en mangeant :
" Ouh là-là, ce petit, il me rendra malade ! Il peut pas faire un repas sans se faire des bougnettes ! " .
© Robert Bouvier

Boufigue

Nom féminin à partir du provençal : boufigo, vessie, ampoule, bulle. S'emploie plaisamment pour parler d'une enflure sur le corps.
Par exemple, de quelqu'un dont la joue est gonflée à cause d'une rage de dents, ou dont le bras a été piqué par un insecte, on dira bien :
" Il se tient une boufigue, le pauvre ! ".
© Robert Bouvier

vendredi 28 décembre 2007

L'herbe tendre

D'avoir vécu le cul
dans l'herbe tendre
et d'avoir su m'étendre
quand j'étais amoureux
j'aurais vécu obscur
et sans esclandre
en gardant le cœur tendre
le long des jours heureux.
Pour faire des vieux os
faut y aller mollo
pas abuser de rien pour aller loin.
Pas se casser le cul
savoir se fendre
de quelques baisers tendres
sous un coin de ciel bleu...

Serge Gainsbourg - Michel Colombier (1968)

lundi 24 décembre 2007

samedi 22 décembre 2007

Boufareù













Nom propre provençal. C'est celui de l'ange qui, dans la crèche, a les joues gonflées parce qu'il souffle dans la trompette.
Le mot vient du verbe provençal : boufa, souffler.
Quand il y a beaucoup de vent, il n'est pas rare d'entendre dans les rues de Marseille : " Qu'est-ce qu'il boufe aujourd'hui ! ".
Boufareù se dit bien de quelqu'un dont les joues arrondies sont la preuve d'une excellente santé et d'un poids en conséquence :
" Dis, ma nine, qu'est-ce qu'il est beau , ton petit, c'est un vrai boufareù ! ".
© Robert Bouvier

Boudie

Interjection d'origine provençale à partir des mots Boun Dieù (Bon Dieu).
S'emploie pratiquement dans toutes les situations : la joie, la peine, la surprise, la déception.
En voici plusieurs exemples : " Boudie qu'il était beau, ce film " -
" Oh, boudie mais tu es pas encore parti ? " - " Boudie qu'il fait froid ! ".
© Robert Bouvier

Bordille

Nom féminin d'origine provençale (bordiho) signifiant : détritus.
Au pluriel, on l'emploie pour désigner le contenu des poubelles : " Tè, puisque tu descends, sois brave, descends-moi les bordilles ".
Mais au singulier, c'est une injure grave. Quiconque aura été victime d'une perfidie pourra se plaindre de l'auteur du délit : " Celui-là, què bordille ! ".
© Robert Bouvier

vendredi 21 décembre 2007

Saf Saf

Cuisine familiale tunisienne
Au menu :
Chorba
Couscous (agneau, méchoui, poulet, merguez ou légumes).
Thé à la menthe.
Pâtisseries orientales...
L'accueil est chaleureux, le service rapide et efficace et les prix sont tout petits.
Certes, ce n'est pas le couscous de M. D ou de M. H, mais le " Saf Saf " est une adresse idéale pour les petits budgets...
et les grands !
À proximité du cinéma Les Variétés, à l'angle de la rue Vincent Scotto et de la rue Longue des Capucins.

jeudi 20 décembre 2007

Marc Barrard
















Excellente interview du non moins excellent Marc Barrard.
Il se livre à Jérôme Pesqué pour Opéra Data Base avec sincérité et simplicité dans un entretien qui lui ressemble.
Le chanteur qui mène une carrière sobre et intelligente est aujourd'hui sans équivalent dans le répertoire français.
De ses débuts dans Marullo à son récent triomphe en Panisse dans le " Marius & Fanny " de Cosma, Marc Barrard est un habitué de la scène phocéenne (voir chronologie). Golaud, Titus, Metternich ou Dandini, autant de rôles où la qualité de son chant et son élégance ont fait merveille.

Chronologie marseillaise

1987-1988
18, 20, 21, 23, 24, 25 février
Verdi - Rigoletto (Marullo)
Pal, Goltier.
Sioli/Bordoni/Nova, Weidinger/Jo, Hillmann/Karzykowski, Luperi/Manizade, Dundekova/Vespasiani, Leandri, Costantini.

1988-1989
28, 31 mai, 3, 6 juin 1989
Berlioz - Les Troyens (Panthée)
Lewis, Karpo.
Budai, Bumbry, Py, Arapian, Destembert, Serkoyan, Vilma, Viala, Maurette.

1998-1999
20, 22, 25, 27 novembre
Massenet - Werther (Albert)
Bradshaw, Broca.
Olsen, Dupuy/Casariego, Frémeau, Lafon, Burles, Le Hémonet.

1999-2000
7, 10, 13, 16, 19 octobre
Gounod - Faust (Valentin)
Joël, Panton.
Mark Brown, Cassello, Tumanyan, Berton, Cadol, Vendassi.
26, 28, 29, 30, 31 décembre
Offenbach - Vive Offenbach
Holt, Panton.
Lombardo, Gautier, Devellereau, Koch, Schmidt, Vernhes.

2000-2001
3, 6, 8, 10 octobre
Tomasi - L'Atlantide (Morhange)
Gallois, Kelemenis.
Martin, Mula, Lombardo, Courtis, Gautier.
23, 26, 29 novembre, 2, 5 décembre
Puccini - Turandot (Ping)
Severini, Roubaud.
Casolla, Galouzine, Cassello, Tumanyan/de Grandis, Burles, Gabriel, Pezzino.
20, 23, 25, 27 février
Magnard - Bérénice (Titus)
Delogu, Roubaud.
Todisco, Cortez, Tréguier.

2001-2002
11, 14, 17, 20 octobre
Strauss - Die Schweigsame Frau (Morbio)
Pleyer, Fortune.
Haumann, Lewis Williams, Poleksic, Rauch, Cale Johnson, Salvan, Lopera, Comeau, Sooster.
23, 25, 28 novembre, 1 décembre
Debussy - Pelléas et Mélisande (Golaud)
Villaume, Roubaud.
Lapointe, Manfrino, Courtis, Méchain, Evora.

2002-2003
12, 15, 17, 20, 22 juin
Rossini - La Cenerentola (Dandini)
Frizza, Savary.
Genaux, Steiger, Fischer, Williams, Dara, Lepore.

2003-2004
16, 18, 20, 22 juin
Rossini - Il Turco in Italia (Don Geronio)
Arrivabeni, Pasqual.
Futral, Garmendia, Chiummo, Williams, Schroeder, Félix.

2004-2005
1, 3, 6, 8 octobre
Honneger/Ibert - L'Aiglon (Metternich)
Davin, Caurier/Leiser.
Cousin, Fournier, Mars, Lamprecht, Jouffroy, Yeon Lee, Vernhes, Tréguier, Burles, Vaissière, Macleay, Lemoine, Talbot, Doumenge.

2006-2007
27, 30 janvier, 2, 4 février
Damase - Colombe (Poète chéri)
Lacombe, Fortune.
Gillet, Todorovitch, Fournié, Addis, Droy, Vilet, Huchet, Lemaire.

2007-2008
4, 7, 10, 13, 14, 16 septembre
Cosma - Marius & Fanny (Panisse)
Lacombe, Grinda.
Alagna/Guèze, Gheorghiu/Vourc'h, Lafont, Huchet, Vernet, Comparetti, Garcin.

lundi 17 décembre 2007

Ombres et lumière














Centre de la Vieille Charité

mercredi 28 novembre 2007

Blanquinas

Augmentatif de l'adjectif provençal blanc.
S'emploie par moquerie pour signaler la pâleur excessive d'un individu : " Y en a, ils vont à la mer, ils sont blanquinas comme des cachets d'aspirine ".
© Robert Bouvier

Blaguer

Aux sens : raconter des histoires difficilement croyables, se moquer gentiment, de ce verbe populaire français,
les Marseillais en ont ajouté deux autres : bavarder, faire un brin de conversation, et parler d'abondance.
Ainsi : " J'ai rencontré mon beau-frère, et on a un peu blagué ".
Deuxième acception : " Les femmes, elles blaguent, elles blaguent, comme si le dîner, il se faisait tout seul ".
© Robert Bouvier

Bertrand

Nom propre que l'on rencontre dans une locution fort répandue dans le Midi et particulièrement à Marseille : " Fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant ".
Cette formule triviale s'emploie pour stigmatiser l'ingratitude dont on peut être amené à se plaindre.
En fait, le joyeux esprit des Marseillais a transformé ce qui, à l'origine, était : " Fais du bien à Bertrand, il te le rend en chargeant " c'est à dire en accablant.
Mais l'astuce consistait à faire tomber le R du participe provençal : cargant.
© Robert Bouvier

dimanche 18 novembre 2007

Séville


















Étrange spectacle que celui offert par Massimo Furlan samedi en fin d'après-midi au Stade Vélodrome.
Incarner Michel Platini durant la demi-finale de coupe du monde France-Allemagne à Séville en 1982.
Michel Hidalgo observe la performance du banc de touche. Didier Roustan se prête au jeu du commentaire rétrospectif.
Le public essaye de retrouver dans un froid glacial un peu de la chaleur sévillane.
Si le concept est original et séduisant, la réalisation l'est bien moins. La projection d' images d'archives aurait été la bienvenue.
Difficile de restituer l'intensité d'une rencontre au combien dramatique !
Le pénalty de Michel Platini, la reprise de volée de Marius Trésor, la course d'Alain Giresse, Patrick Battiston qui s'effondre victime d'Harald Schumacher...
" Football is a simple game: 22 men chase a ball for 90 minutes and at the end, the Germans always win. " disait Gary Lineker.
L'Italie retrouva l'Allemagne en finale et décrocha sa troisième coupe du monde. Les larmes de Séville ont été effacées un soir de juillet 98.
Michel Platini est aujourd'hui président de l'UEFA et Massimo Furlan court, court... seul !

Belsunce


















Nom propre, patronyme de l'évêque de Marseille qui, durant la terrible peste qui ravagea la cité en 1720, fit don de tous ses biens pour venir en aide à ses compatriotes.
Une statue de bronze vert représente aujourd'hui le saint homme, devant la cathédrale de la Major, les mains ouvertes en signe de prière.
Mais les Marseillais ont inventé, à partir de cette attitude, l'expression : arriver comme Belsunce, c'est à dire les mains vides, chez quelqu'un dont on est l'invité :
" Mon patron, c'est pas qu'il est pas brave, peuchère, mais il arrive toujours comme Belsunce ".
© Robert Bouvier

Beau

Adjectif employé dans le sens d'aimable ou cher, avec une nette nuance de familiarité : " Tu vas bien, mon beau ? " " Oui, ma belle ".
© Robert Bouvier

Interjection provençale, transcription de : bien !
S'emploie dans plusieurs situations : pour exprimer une certitude : " Bè, bien sûr qu'il travaille bien à l'école, le petit ".
Ou l'étonnement : " Bè qu'est-ce que tu fais ? ".
Enfin l'hésitation : " Bè, tu sais, je sais pas trop si ça va marcher ".
Précédé de , il traduit le français : eh bien ! mais souvent avec une nuance de lassitude : " Hè bè, il est encore là ? ".
Ou de déception : " Hè bè, il a osé te parler comme ça ? ".
© Robert Bouvier

Bazarette

Nom féminin formé à partir du verbe provençal : basaruta, jacasser, parler d'abondance.
S'applique surtout aux femmes au bavardage incessant et souvent malveillant : " La cousine à Zé, c'est une bazarette pas possible ! ".
S'identifie à commère.
© Robert Bouvier

Bastide

Nom féminin, du provençal : bastido, construction (bâtie).
Désigne les grandes maisons de campagne que les bourgeois s'étaient fait construire dans les environs de Marseille.
Diminutif : bastidon.
© Robert Bouvier

mercredi 14 novembre 2007

vendredi 9 novembre 2007

One















Is it getting better ?
Or do you feel the same ?
Will it make it easier on you now ?
You got someone to blame
You say

One love
One life
When it's one need
In the night
One love
We get to share it
Leaves you baby if you
Don't care for it

Did I disappoint you ?
Or leave a bad taste in your mouth ?
You act like you never had love
And you want me to go without
Well it's

Too late
Tonight
To drag the past out into the light
We're one, but we're not the same
We get to
Carry each other
Carry each other
One

Have you come here for forgiveness ?
Have you come to raise the dead ?
Have you come here to play Jesus ?
To the lepers in your head

Did I ask too much ?
More than a lot.
You gave me nothing,
Now it's all I got
We're one
But we're not the same
Well we
Hurt each other
Then we do it again
You say
Love is a temple
Love a higher law
You ask me to enter
But then you make me crawl
And I can't be holding on
To what you got
When all you got is hurt

One love
One blood
One life
You got to do what you should
One life
With each other
Sisters
Brothers
One life
But we're not the same
We get to
Carry each other
One

U2 - 1991

mercredi 7 novembre 2007

Bartavelle














Nom féminin ; oiseau ressemblant à la perdrix.
Les Marseillais doivent la confondre avec la pie, puisqu'ils s'en servent pour désigner une personne au bavardage incessant :
" Celle-là, qué bartavelle, je te jure ! ".
© Robert Bouvier

Ballon












Nom masculin français, synonyme typiquement marseillais de football et de stade : " Le petit, il est en pleine forme depuis qu'il fait du ballon ".
Ou bien encore : " Tè, dimanche, s'il fait beau, on va au ballon ".
© Robert Bouvier

dimanche 4 novembre 2007

Die gelbe Jacke

















" Das Land des Lächelns " (1929) - Franz Lehar
" Dein ist mein ganzes Herz " - Piotr Beczala - Nicolai Gedda

samedi 3 novembre 2007

'Na Stella














‘Na stella guarda o mare
cull’uocchie chiare chiare
s’interroga si o core
‘ppe colpa e nu dolore
se po cchù nammurà

‘Na stella guarda a luna
cull’uocchie de guagliune
s’interroga si ammore
è fantasia do core
e si nu juorno turnarrà

Stella stella do mare
quante jurnate amare
l’ammore fa passà
stella... stella...

E proprio mentre a guardo
senza me far vedè
m’accorgo che o dispietto
le chiude o core ‘mpietto
pe nun se fa guardà

E proprio mentre pensa
senza se far vedè
s’accorge che dimpetto
areto a nato cielo
già se sta annammurà

GianMaria Testa - " Altre Latitudini " (2003)
Parole e musica - Fausto Mesolella
(merci)

Une étoile regarde la mer
avec des yeux très clair
elle se demande si le coeur
malgré une douleur
peut encore tomber amoureux
Une étoile regarde la lune
avec des yeux d'enfant
et se demande si l'amour
est une illusion du coeur
et si un jour il reviendra

Étoile, étoile de la mer
combien de jours amers
l'amour nous fait passer

Caché
 je la regarde
et je comprends alors
que sa douleur 
ferme à clé sa poitrine
pour que personne ne voit son coeur
Et pendant qu'elle s'interroge
l'étoile s'aperçoit que plus loin
derrière un autre ciel
elle est déjà en train de tomber amoureuse.

mardi 30 octobre 2007

samedi 27 octobre 2007

Poulenc et l'Italie














L'ambassade de France en Italie publiait il y a quelques mois un formidable catalogue sous la direction d'Olivier Descotes sur Francis Poulenc et l'Italie.
Le catalogue s'attarde sur la création italienne de " La Voix humaine " le 18.II.1959 à la Piccola Scala et sur la création mondiale en italien de " Dialogue des Carmélites " le 26.I.1957 au Teatro alla Scala.
Nombre de documents présentés ici sont des inédits.
Le texte de Pierre Miscevic, commissaire de l'exposition, est remarquable et l'iconographie passionnante (issue en grande partie du fond Erio Piccagliani).
Francis Poulenc aimait l'Italie.
Il y noua de profondes amitiés, avec Gian Francesco Malipiero notamment, s'y produisit fréquemment en récital, avec Pierre Bernac puis Denise Duval et entama une longue collaboration avec la scène scaligère jusqu'à ces " Mamelles de Tirésias " que la Piccola Scala créa quelques semaines après sa mort.
Poulenc le plus " français " des compositeurs français aimait de l'Italie sa musique, sa peinture et ses chanteuses.
Citons Rosana Carteri pour qui il composa la partie de soprano solo de son " Gloria ".
L'évocation de " La Voix humaine " fait la part belle à celle qui fut la muse de ce moine-canaille et qui écrit :
" Compositrice j'aurais été Lui, chanteur il aurait été Moi ".
Le témoignage de Denise Duval est à l'image ce très beau catalogue, émouvant.

Poulenc et l'Italie
sous le Haut Patronage de l'ambassadeur de France en Italie S.E.M. Yves Aubin de la Messuzière
sous la direction d'Olivier Descotes
Texte de Pierre Miscevic
avec la collaboration de l'Association des Amis de Francis Poulenc
IX.2006

Photo : Francis Poulenc en compagnie de Denise Duval et d'Anna Magnani le 16.II.1962

mercredi 24 octobre 2007

Un jour sur terre


















Ce documentaire produit par la BBC s'inscrit dans la lignée des films animaliers tels " Microcosmos ", " Le peuple migrateur " ou " La marche de l'empereur ".
Pendant deux ans, Alastair Fothergill a utilisé le meilleur de la technologie en matière de prise de vue pour nous offrir un spectacle ébouriffant.
L'entreprise est engagée sans recourir à un ton alarmiste et culpabilisateur.
Anggun s'improvise narratrice (Patrick Stewart dans la version originale) et le Berliner Philharmoniker s'essaye pour la première fois au 7e art.
Un film sur le cycle immuable de la vie sur terre, sa cruauté et sa fragilité.
Un film d'une incroyable beauté.
Monumental.
Bande-annonce

lundi 22 octobre 2007

Il silenzio grande















Io non so parlar d'amore
l'emozione non ha voce
E mi manca un po il respiro
se ci sei c'è troppa luce
La mia anima si spande
come musica d'estate
poi la voglia sai mi prende
e mi accende con i baci tuoi

Io con te sarò sincero
resterò quel che sono
disonesto mai lo giuro
ma se tradisci non perdono
Ti sarò per sempre amico
pur geloso come sai
io lo so mi contraddico
ma preziosa sei tu per me

Tra le mie braccia dormirai
serena...mente
ed è importante questo sai
per sentirci pienamente noi
Un'altra vita mi darai
che io non conosco
la mia compagna tu sarai
fino a quando so che lo vorrai

Due caratteri diversi
prendon fuoco facilmente
ma divisi siamo persi
ci sentiamo quasi niente
Siamo due legati dentro
da un amore che ci dà
la profonda convinzione
che nessuno ci dividerà

poi vivremo come sai
solo di sincerità
di amore e di fiducia
poi sarà quel che sarà...

Adriano Celentano - 1999

Photo : Lucia Bosé et Massimo Girotti.
Cronaca di un amore - Michelangelo Antonioni (1950).

samedi 20 octobre 2007

Balètti












Nom masculin typiquement marseillais servant à désigner les petits bals populaires, quand il en existait encore.
Mais les càcous, lorsqu'ils vont en discothèque, n'hésitent pas à employer encore ce mot : " On va au balètti, demain ? ".
© Robert Bouvier

Balès

Nom masculin qui s'applique à un homme fort au plan physique, ou intellectuel, car on peut être un balès dans ses études ou dans son travail.
Dans les deux acceptions, correspond à : costaud.
© Robert Bouvier

jeudi 18 octobre 2007

Senza fine














Senza fine
Tu trascini la nostra vita
Senza un attimo di respiro
Per sognare
Per potere ricordare
Quel che abbiamo gia vissuto

Senza fine
Tu sei un attimo senza fine
Non hai ieri
Non hai domani
Tutto e ormai nelle tue mani
Mani grandi
Mani senza fine

Non m'importa della luna
Non m'importa delle stelle
Tu per me sei luna e stelle
Tu per me sei sole e cielo
Tu per me sei tutto quanto
Tutto quanto voglio avere
Senza fine...

Gino Paoli - 1961

mardi 16 octobre 2007

Découvrir Marseille

Compilation littéraire.
César (l'Empereur !), Dumas, Flaubert, Stendhal, Casanova, Londres, Contrucci, Izzo... ont aimé ou détesté Marseille.
Tous ont écrit sur Marseille.
Excellent opus de la non moins remarquable collection "Le goût de... " au Mercure de France.
Textes choisis et présentés par Jöel Schmidt.


Guide touristique.
Un regard décalé sur Marseille.
Le Marégraphe, la Maison Castel, Varian Fry, la pyramide du roi d'Espagne, la maison du Fada, le vrai-faux Bar de la Marine... autant de lieux insolites de la cité phocéenne.
Ce guide est déjà un incontournable !
François Thomazeau pour les textes et Sylvain Ageorges pour les photos.
Éditions " Les Beaux jours "

1er dictionnaire de " Parler marseillais " (l'Académie de Marseille a depuis publié
le sien !).
On dit à Marseille " le " Bouvier !
Robert Bouvier retrouve dans ses citations le parler simple, imagé et poétique du petit peuple de Marseille.
L'assent résonne à chaque ligne ! Indispensable.
Éditions Jeanne Laffitte.

dimanche 14 octobre 2007

Vivere ancora...












Quando scopriamo l'amore
scopriamo la paura
la paura di perderlo
scopriamo che è tutta questione di tempo
questione di mesi
di giorni
di ore

Vivere ancora...
soltanto per un ora
e per un ora
averti tra le braccia
e far sparire
per sempre dal tuo viso
ogni incertezza
che ti tormenta ancora

Vivere ancora...
soltanto per un ora
e per un ora
vedere sul tuo viso
tutto l'amore che ti ho
saputo dare
e la mia vita
che ora è solo tua
e poi restare
vicini ad occhi aperti
ad aspettare che
dalla finestra giunga la luce
di un giorno che ci veda
stretti abbracciati
con gli occhi dentro agli occhi

poter vedere
in una stanza buia
con gli occhi chiusi
quello che vogliamo
poter sentire vicino alla mia mano
i tuoi capelli
sparsi sul cuscino
sentire che per sempre
il mio destino
e diventato tuo...

Gino Paoli - 1964
Adriana Asti in " Prima della revoluzione " - Bernardo Bertolucci (1964)

vendredi 12 octobre 2007

Piccagliani















Erio Piccagliani a pendant trois décennies capturé l'éphémère.
Ce livre présente quelques incontournables.
Arturo Toscanini et Victor De Sabata, le sourire crispé de Callas pendant les saluts de " Anna Bolena ", les photos mythiques de " La Vestale ", Leontyne Price saluant Walter Legge, Carla Fracci fragile et sublime, Giorgio Strehler drapé dans le manteau de Shirley Verrett.
Piccagliani a tout photographié de la Scala. Les stars. Ava Gardner, Monica Vitti ou Alfred Hitchcock au beau milieu d'un orchestre désert. Les " loggionisti ", et tous ces anonymes qui jour après jour ont fait du Teatro alla Scala la plus grande scène d'Europe.
Machinistes, couturiers, peintres, choristes et figurants, Piccagliani est partout saisissant la vie, l'âme même du Piermarini.
Un cliché retient l'attention parmi tant d'autres. Nicola Benois observe son décor de la loge centrale. La scène se fait de nouveau miniature.
Le cliché évoque l'enfance faisant écho à la petite figurante, sérieuse, qui attend son entrée dans " La petite renarde rusée ".
Merci à Erio Piccagliani pour ce travail de mémoire inspiré et poétique.

Scala diva
Erio Piccagliani, fotografo alla Scala (1950 - 1979)
Silvana Turzio
Préface de Carlo Fontana
Éditeur - Franco Cosimo Panini
1993

mardi 9 octobre 2007

Tony
















Fly me to the moon
Let me play among the stars
Let me see what spring is like
On Jupiter and Mars
In other words, hold my hand
In other words, darling, kiss me

Fill my heart with song
And let me sing for ever more
You are all I long for
All I worship and adore
In other words, please be true
In other words,
I love ... you

Bart Howard - 1954

dimanche 7 octobre 2007

Le baryton de Toscanini














Giuseppe Valdengo (1914 - 2007) est décédé le 5 octobre à l'âge de 93 ans.
D'origine piémontaise, il débute en 1936 dans " Il barbiere di Siviglia " au Teatro Regio di Parma.
Après ses débuts au New York City Center dans " Madama Butterfly " en 1946, il entame une longue collaboration avec le Metropolitan Opera.
Il sera Iago aux côtés de Ramon Vinay en 1947, Amonasro et Falstaff en 1950 sous la direction d'Arturo Toscanini dont il fut le baryton préféré.
Il apparaît en 1951 aux côtés de Mario Lanza dans le film de Richard Thorpe " The Great Caruso ".
En 1962, il publie son autobiographie " Ho cantato con Toscanini ". Il met un terme à sa carrière en 1966 et se consacre à l'enseignement.

" Credo in un Dio "
" Era la notte "
NBC Symphony Orchestra
Arturo Toscanini
1947

Carmina Burana












" Ave Formosissima "
Carmina Burana n'est sans doute pas le meilleur film de Jean-Pierre Ponnelle.
L'illustration est néanmoins savoureuse. Hermann Prey confondant de naturel est d'une belle autorité vocale.
Lucia Popp lumineuse est tout simplement irrésistible.
Les forces de la radio bavaroise sont exemplaires sous la direction impersonnelle de Kurt Eichhorn.
On s'amuse avec jubilation devant ce film à la paillardise assumée.

Carl Orff (1895 - 1982)
Carmina Burana
créée le 08.VII.1937 à l'Opéra de Francfort
Hermann Prey
Lucia Popp
John van Kesteren
Réalisation de Jean-Pierre Ponnelle
1975
1 DVD - RCA

jeudi 4 octobre 2007

You'll never walk alone












When you walk through a storm
Hold your head up high
And don't be afraid of the dark
At the end of the storm
Is a golden sky
And the sweet silver song of a lark
Walk on through the wind
Walk on through the rain
Tho' your dreams be tossed and blown
Walk on, walk on
With hope in your heart
And you'll never walk alone
You'll never walk alone

Impossible n'est pas Marseillais !

mardi 2 octobre 2007

Violetta


















Ritratto della contessa Clara Maffei (1814 - 1886)
Francesco Hayez (1791 - 1882)
Preludio
NBC Symphony Orchestra
Arturo Toscanini
1941

Discographie subjective








Renata Scotto










Maria Callas
(merci)

dimanche 30 septembre 2007

Bon appétit !














Pour en finir avec l'aspartame !
Concis et pratique, un livre d'utilité publique, qui vous aidera à décoder ce qui se trouve ou ne devrait pas se trouver dans vos assiettes.
Indispensable !

vendredi 28 septembre 2007

Morre lentamente...













Morre lentamente
quem se transforma em escravo do hábito,
repetindo todos os dias os mesmos trajectos, quem não muda de marca
Não se arrisca a vestir uma nova cor ou não conversa com quem não conhece.

Morre lentamente
quem faz da televisão o seu guru.
Morre lentamente
quem evita uma paixão,
quem prefere o negro sobre o branco
e os pontos sobre os "is" em detrimento de um redemoinho de emoções,
justamente as que resgatam o brilho dos olhos,
sorrisos dos bocejos,
corações aos tropeços e sentimentos.

Morre lentamente
quem não vira a mesa quando está infeliz com o seu trabalho,
quem não arrisca o certo pelo incerto para ir atrás de um sonho,
quem não se permite pelo menos uma vez na vida,
fugir dos conselhos sensatos.
Morre lentamente
quem não viaja,
quem não lê,
quem não ouve música,
quem não encontra graça em si mesmo.

Morre lentamente
quem destrói o seu amor-próprio,
quem não se deixa ajudar.
Morre lentamente
quem passa os dias queixando-se da sua má sorte
ou da chuva incessante.
Morre lentamente
quem abandona um projecto antes de iniciá-lo,
não pergunta sobre um assunto que desconhece
ou não responde quando lhe indagam sobre algo que sabe.

Evitemos a morte em doses suaves,
recordando sempre que estar vivo exige um esforço muito maior
que o simples fato de respirar. Somente a perseverança fará com que conquistemos
um estágio esplêndido de felicidade.

Pablo Neruda (1904 - 1973)

mercredi 26 septembre 2007

Favola
















E raccontano che lui si trasformò
in albero e che fu
per scelta sua che si fermò
e stava lì a guardare
la terra partorire fiori nuovi
così
fu nido per conigli e colibrì
il vento gl'insegnò i sapori di...
di resina e di miele selvatico
e pioggia lo bagnò
la mia felicità - diceva dentro se stesso
ecco... l'ho trovata ora che
ora che sto bene
e che ho tutto il tempo per me
non ho più bisogno di nessuno
ecco la bellezza della vita che cos'è

" ma un giorno passarono di lì
due occhi di fanciulla
due occhi che avevano rubato al cielo
un po' della sua vernice "

e sentì tremar la sua radice
quanto smarrimento d'improvviso dentro sé
quello che solo un uomo senza donna sa che cos'è
e allungò i suoi rami
per toccarla
capì che la felicità non è mai la metà
di un infinito
ora
era insieme luna e sole
sasso e nuvola
era insieme riso e pianto
o soltanto
era un uomo che cominciava a vivere
ora
era il canto che riempiva
la sua grande
immensa solitudine
era quella parte vera
che ogni favola d'amore
racchiude in sé
per poterci credere

Eros Ramazzotti - 1993

lundi 24 septembre 2007

Dima

















" Tiomnaia Noch "
" Zavetnyy Kamen "
" Moia Moskva "
" Katyusha "
Orchestre de chambre de Moscou
Constantine Orbelian
2003

" Ochi chyornye "
Orchestre Symphonique de Montreal
Charles Dutoit
1998
(merci)

samedi 22 septembre 2007

Bàfi










Nom d'origine italienne désignant les moustaches. De la graphie transalpine, un F est tombé mais la prononciation insiste toujours aussi lourdement sur la première syllabe : " Ton grand-père, il a des bàfi, on dirait un guidon de vélo ".
© Robert Bouvier

Bader

Verbe francisé à partir du provençal : bada, béer. Bader, c'est regarder stupidement, la bouche ouverte.
Mais c'est aussi admirer avec amour : " Nine, son Charlie, t'as vu comme elle le bade ? ".
© Robert Bouvier

Bada

Nom masculin provençal que l'on entend souvent chez les petits commerçants : " Dis, petite, tu me fais pas le bada ? " demandera la cliente un peu près de ses sous.
Ce qu'elle veut, c'est qu'on lui rajoute un peu de marchandise pour le même prix. Vieille tradition marseillaise.
© Robert Bouvier

jeudi 20 septembre 2007

Angéline










En l'an de grâce 1338 vivait à La Romieu (Gers) une jeune orpheline nommée Angéline qui aimait et protégeait de nombreux chats.
En 1342 et les années suivantes, la famine s'abattit sur la région. Les habitants de La Romieu, affamés, commencèrent à manger leurs chats.
Angéline avait réussi à cacher un chat et une chatte dans son grenier où ils avaient eu plusieurs portées.
Mais dans le village, les rats avaient proliféré et menaçaient les récoltes. Angéline annonça alors qu'elle allait lâcher une vingtaine de chatons que les habitants pourraient adopter.
C'est ainsi que les rats disparurent rapidement, et qu'Angéline sauva La Romieu.

dimanche 16 septembre 2007

Bacala









Nom masculin à partir d'une déformation du mot provençal : bacalaù, merluche.
On l'utilise volontiers pour signaler la maigreur d'un individu, homme, femme ou enfant : " Zézette, depuis qu'elle a été malade, c'est un vrai bacala ! ".

samedi 15 septembre 2007

Girasole












" J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé."
Voltaire (1694 - 1778)

jeudi 13 septembre 2007

mardi 11 septembre 2007

09.11














Giuseppe Verdi - Lacrimosa
Nelli, Barbieri, Di Stefano, Siepi
NBC Symphony Orchestra
Arturo Toscanini
1950
(merci)

lundi 10 septembre 2007

Bàbi


















Nom masculin provençal signifiant crapaud, dadais.
Quoi qu'il en soit, il n'était pas flatteur pour ceux à qui il s'adressait puisqu'il désignait il n'y a pas si longtemps encore, les Marseillais d'origine italienne.
" Dans mon quartier, tè, c'est plein de bàbi ". S'emploie encore, mais a perdu sa charge dévalorisante.
© Robert Bouvier

Autrement

Adverbe français employé dans la formule : " Et autrement, comment ça va ? ".
Correspond à : et à part ça ?
© Robert Bouvier

vendredi 7 septembre 2007

Marius & Fanny (revue de presse)













Interview - Roberto Alagna - La Provence (28.08.07)
" Vladimir Cosma fait entrer Pagnol à l'Opéra " - Le Figaro (03.09.07)
" Marius et Fanny prennent le large " - Le Monde (05.09.07)
" Vladimir Cosma, le temps retrouvé " - La Marseillaise (06.09.07)
" Tout la musique qu'il aime..." - La Marseillaise (06.09.07)
" A bon port ! " - Forum Opéra

© Christian Dresse (Photo)

jeudi 6 septembre 2007

Luciano Pavarotti


















Giacomo Puccini "Che gelida manina " Carlos Kleiber - Teatro alla Scala (1979)
Francesco Paolo Tosti " Marechiare " James Levine - Metropolitan Opera House (1988)
Gioacchino Rossini " La danza " James Levine - Metropolitan Opera House (1988)
Gaetano Donizetti " Lucia, perdona..." " Verrano a te sull'aure " Mariella Devia - Anton Guadagno - Lincoln Center (1989)
Giacomo Puccini " Nessun dorma " Zubin Mehta - Lincoln Center (1980)
Giuseppe Verdi " Ingemisco " Herbert von Karajan - Teatro alla Scala (1967)

Il Gigante















Luciano Pavarotti (1935 - 2007)
Una furtiva lagrima...