lundi 24 novembre 2008

vendredi 21 novembre 2008

Vorrei...
















Sì, ma, più che pensarti e pensarti
eventualmente incontrarti vorrei,
e più che scriverti e telefonarti
eventualmente baciarti vorrei...

Paolo Conte - Paso Doble (1989)
Photo : My Blueberry nights - Kar Wai Wong (2007)

jeudi 20 novembre 2008

Craindre

Verbe français détourné de son sens. A Marseille, craindre ne veut pas dire que l'on redoute un événement fâcheux, mais simplement que l'on se trouve dans une situation telle qu'on en éprouve de la honte : " Dans le bus, y a un drôle qui m'a mal parlé, tu peux pas savoir comme je l'ai craint ".
Craindre se dit aussi très bien pour signifier que nous avons quelque difficulté à digérer tel ou tel aliment : " C'est pas que je l'aime pas, la cébette, mais je la crains ".
© Robert Bouvier

Couillon

Adjectif dévalorisant qui sert à traiter quelqu'un d'imbécile.
Dans "Marius" de Pagnol, César dit à son fils : " Quand on fera danser les couillons, tu seras pas à l'orchestre ! ".
© Robert Bouvier

lundi 10 novembre 2008

Tipasa

















Michel Solis publie aux éditions Albiana "Un idéal méditerranéen", biographie du compositeur marseillais Henri Tomasi.
"Don Juan de Manara" (1988), "L'Atlantide" (2000) ou plus récemment "Sampiero Corso" (2005) ont été ces dernières années programmées avec courage par l'Opéra de Marseille.
Le livre est accompagné d'un CD, qui présente trois oeuvres "humanistes" d'Henri Tomasi,"Symphonie du Tiers-Monde", "Le silence de la mer" et "Retour à Tipasa".
Cette cantate profane pour récitant, choeur d'hommes et orchestre composée en 1966 sur un texte d'Albert Camus a été enregistrée en octobre 2005 lors d'un concert que dirigeait Patrick Davin, avec les forces de l'Opéra de Marseille et Daniel Mesguisch en récitant.

Michel Solis
Henri Tomasi - Un idéal méditerranéen
Esquisse biographique à plusieurs voix, dont la sienne.
+ CD présenté par Régis Campo
Albiana (2008)
25 €

mercredi 5 novembre 2008

Yes, he can

Yes, we can















« Lorsque nous avons surmonté des épreuves apparemment insurmontables ; lorsqu’on nous a dit que nous n’étions pas prêts, ou qu’il ne fallait pas essayer, ou que nous ne pouvions pas, des générations d’Américains ont répondu par un simple credo qui résume l’esprit d’un peuple.
« Oui, nous pouvons.
« Ce credo était inscrit dans les documents fondateurs qui déclaraient la destinée d’un pays.
« Oui, nous pouvons.
« Il a été murmuré par les esclaves et les abolitionnistes ouvrant une voie de lumière vers la liberté dans la plus ténébreuse des nuits.
« Oui, nous pouvons.
« Il a été chanté par les immigrants qui quittaient de lointains rivages et par les pionniers qui progressaient vers l’ouest en dépit d’une nature impitoyable.
« Oui, nous pouvons.
« Ce fut l’appel des ouvriers qui se syndiquaient ; des femmes qui luttaient pour le droit de vote ; d’un président qui fit de la Lune notre nouvelle frontière ; et d’un King [NDLR : en anglais, un roi, mais dans le cas d’espèce il s’agit de Martin Luther King] qui nous a conduits au sommet de la montagne et nous a montré le chemin de la Terre promise.
« Oui, nous pouvons la justice et l’égalité. Oui, nous pouvons les chances et la prospérité. Oui, nous pouvons guérir cette nation. Oui, nous pouvons réparer ce monde.
« Oui, nous pouvons. »

Barack Obama
Discours de campagne dans le New Hampshire, 10 janvier 2008.

mardi 4 novembre 2008

En attendant Aida...

















Giuseppe Verdi (1813 - 1901)
Aida
créé le 24.XII.1871 au Caire

Aida : Adina Aaron
Amnéris : Béatrice Uria-Monzon
Grande Prêtresse : Sandrine Eyglier
Radamès : Walter Fraccaro
Amonasro : Ko Seng-Hyoun
Ramfis : Wojtek Smilek
Le Roi : Dmitry Ulyanov
Le messager : Julien Dran

Direction musicale : Nader Abbassi
Mise en scène : Charles Roubaud
Décors : Emmanuelle Favre
Costumes : Katia Duflot
Lumières : Marc Delamézière

Orchestre & Choeur de l'Opéra de Marseille

Les 25, 27, 30 novembre et les 2, 5, 7 décembre 2008