vendredi 31 octobre 2008
Un beau jour...
Coralie Clément nous revient avec un troisième album "Toystore".
Petit rappel avec ce titre issu de son premier opus "Salle des pas perdus".
Un beau jour
Ou était-ce une nuit
On s'assoit sur un banc
On décide de refaire sa vie
Et sous le firmament
On oublie les règles et les acquis
Et tous nos différends
Sont différents
Un beau jour
Une fin d'après midi
On vole aux quatre vents
Vers un ailleurs
Un atoll, un abri
Une rivière de diamants
On oublie les comptes et les débits
Les quoi, les où, les quand
Simplement, simplement
C'est l'ombre et la lumière
Ces petits riens qu'on aimait tant naguère
San Rémo, le printemps en fleurs
Au loin j'entends battre ton coeur
C'est l'ombre et la lumière
Les vacanciers qui partent aux sports d'hiver
Monaco, Venise où Honfleur
Plus qu'un rêve, un leurre
Un beau jour
Ou était-ce une nuit
On s'assoit sur un banc
On reprend le cours de sa vie
On oublie simplement
Qu'on a vu un peu de paradis
Des mers, des éléments
Simplement, simplement
Coralie Clément - L'ombre et la lumière (Benjamin Biolay - 2001)
lundi 27 octobre 2008
vendredi 24 octobre 2008
Gianni Raimondi
Gianni Raimondi s'est éteint à l'âge de 85 ans voici quelques jours dans sa ville natale.
Né à Bologne en 1923, il fait ses débuts à la fin des années quarante ("Rigoletto" à Budrio en 1947) pour s'imposer comme un des ténors les plus importants de sa génération.
Tout au long de sa carrière, il s'est distingué par une voix claire, un aigu vaillant et une solide maîtrise technique.
Partenaire de Maria Callas à plusieurs reprises, notamment au Teatro alla Scala dans "La traviata" (1956) que dirige Carlo Maria Giulini et met en scène Luchino Visconti.
Il retrouve l'année suivante son "Armida" florentine (1952) dans "Anna Bolena" sous la direction de Gianandrea Gavazzeni, Luchino Visconti assurant à nouveau la mise en scène.
Gianni Raimondi de 1956 à 1975 chantera au Teatro alla Scala pas moins de 270 représentations *.
En 1973, il inaugure un Teatro Regio di Torino reconstruit avec Maria Callas non comme partenaire, mais comme metteur en scène pour "I Vespri siciliani".
Si le ténor bolognais a peu connu les honneurs du disque, citons "La traviata" (1962) dirigée par Antonino Votto pour Deustche Grammophon aux côtés de Renata Scotto et de Ettore Bastianini.
Il sera pour la même firme sous la direction de Herbert von Karajan le Rodolfo de Mirella Freni dans un film que signe Franco Zeffirelli (1963).
Pendant trois décennies, il chante avec sagesse un répertoire essentiellement belcantiste sur les plus grandes scènes internationales.
Il met un terme à sa carrière en 1979 pour se consacrer à l'enseignement.
Gianni Raimondi au Teatro alla Scala - Milano
Chronologie sélective.
# ouverture de saison (7 décembre)
1956 La traviata (Callas - Giulini)
1957 Anna Bolena (Callas - Gavazzeni)
1958 Mignon (Simionato - Gavazzeni)
1958 Madama Butterfly (Frazzoni - Gavazzeni)
1958 Mosè (Christoff - Gavazzeni)
1959 Una vita per lo zar (Scotto - Kurtz)
1959 Gianni Schicchi (Gobbi - Gavazzeni)
1960 Tosca (De Osma - Gavazzeni)
1961 Lucia di Lammermoor (Sutherland - Votto)
1962 La Favorita (Cossotto - Gavazzeni)
1962 Faust (Scotto - Gavazzeni)
1962 Rigoletto (Bastianini - Votto)
1962 Semiramide (Sutherland - Santini)
1963 La Bohème (Freni - von Karajan)
1963 L'amico Fritz (Freni - Gavazzeni)
1965 Guglielmo Tell (Guelfi - Pradelli)
1966 Nabucco # (Suliotis - Gavazzeni)
1970 Lucrezia Borgia (Caballé/Gencer - Gracis)
1970 I vespri siciliani # (Scotto - Gavazzeni)
1971 Simon Boccanegra # (Cappuccilli - Abbado)
1972 Norma (Caballé - Gavazzeni)
1975 Norma (Caballé - Pradelli)
Gianni Raimondi à l'Opéra de Marseille.
1951 (jan./fév.?) Rigoletto
1953 (8/12 novembre) La traviata
1954 (février) La traviata
1955 (2 mars) La Bohème
1955 (12 mars) Madama Butterfly
Biographie
Gianni Raimondi - felicemente tenore
Daniele Rubboli
Azzali (1992)
Né à Bologne en 1923, il fait ses débuts à la fin des années quarante ("Rigoletto" à Budrio en 1947) pour s'imposer comme un des ténors les plus importants de sa génération.
Tout au long de sa carrière, il s'est distingué par une voix claire, un aigu vaillant et une solide maîtrise technique.
Partenaire de Maria Callas à plusieurs reprises, notamment au Teatro alla Scala dans "La traviata" (1956) que dirige Carlo Maria Giulini et met en scène Luchino Visconti.
Il retrouve l'année suivante son "Armida" florentine (1952) dans "Anna Bolena" sous la direction de Gianandrea Gavazzeni, Luchino Visconti assurant à nouveau la mise en scène.
Gianni Raimondi de 1956 à 1975 chantera au Teatro alla Scala pas moins de 270 représentations *.
En 1973, il inaugure un Teatro Regio di Torino reconstruit avec Maria Callas non comme partenaire, mais comme metteur en scène pour "I Vespri siciliani".
Si le ténor bolognais a peu connu les honneurs du disque, citons "La traviata" (1962) dirigée par Antonino Votto pour Deustche Grammophon aux côtés de Renata Scotto et de Ettore Bastianini.
Il sera pour la même firme sous la direction de Herbert von Karajan le Rodolfo de Mirella Freni dans un film que signe Franco Zeffirelli (1963).
Pendant trois décennies, il chante avec sagesse un répertoire essentiellement belcantiste sur les plus grandes scènes internationales.
Il met un terme à sa carrière en 1979 pour se consacrer à l'enseignement.
Gianni Raimondi au Teatro alla Scala - Milano
Chronologie sélective.
# ouverture de saison (7 décembre)
1956 La traviata (Callas - Giulini)
1957 Anna Bolena (Callas - Gavazzeni)
1958 Mignon (Simionato - Gavazzeni)
1958 Madama Butterfly (Frazzoni - Gavazzeni)
1958 Mosè (Christoff - Gavazzeni)
1959 Una vita per lo zar (Scotto - Kurtz)
1959 Gianni Schicchi (Gobbi - Gavazzeni)
1960 Tosca (De Osma - Gavazzeni)
1961 Lucia di Lammermoor (Sutherland - Votto)
1962 La Favorita (Cossotto - Gavazzeni)
1962 Faust (Scotto - Gavazzeni)
1962 Rigoletto (Bastianini - Votto)
1962 Semiramide (Sutherland - Santini)
1963 La Bohème (Freni - von Karajan)
1963 L'amico Fritz (Freni - Gavazzeni)
1965 Guglielmo Tell (Guelfi - Pradelli)
1966 Nabucco # (Suliotis - Gavazzeni)
1970 Lucrezia Borgia (Caballé/Gencer - Gracis)
1970 I vespri siciliani # (Scotto - Gavazzeni)
1971 Simon Boccanegra # (Cappuccilli - Abbado)
1972 Norma (Caballé - Gavazzeni)
1975 Norma (Caballé - Pradelli)
Gianni Raimondi à l'Opéra de Marseille.
1951 (jan./fév.?) Rigoletto
1953 (8/12 novembre) La traviata
1954 (février) La traviata
1955 (2 mars) La Bohème
1955 (12 mars) Madama Butterfly
Biographie
Gianni Raimondi - felicemente tenore
Daniele Rubboli
Azzali (1992)
vendredi 17 octobre 2008
Dijon
Agnès Baltsa a toujours eu des problèmes de registres. Carmen les met en évidence de façon cruelle et la mezzo grecque a une conception du rôle qui laisse quelque peu perplexe.
Leona Mitchell ne semble pas avoir la moindre idée de ce qu’elle chante et le grand Sam est fort mal à l'aise en Escamilo.
Reste le Don José de José Carreras.
Déjà sur le déclin il n'en conserve pas moins la beauté d'un timbre unique et un engagement vocal et scénique incomparable.
"La fleur" est remarquablement phrasée.
Le ténor s'autorisant même un piano sur le si bémol comme écrit par Bizet.
James Levine fait le service minimum à la tête d'un orchestre et d'un choeur en petite forme et les seconds rôles rivalisent en médiocrité.
La production est d'une indigence rare et les chanteurs en l'absence de mise en scène sont livrés à eux-mêmes.
Une chanteuse aujourd'hui disparue aurait parlé " de spectacle digne d'une matinée à Dijon ".
Ce ne serait pas très aimable pour Dijon !
À fuir.
Georges Bizet (1838 - 1875)
Carmen
créé le 3.III.1875 à l'Opéra-Comique - Paris
Carmen, Agnès Baltsa; Micaela, Leona Mitchell; Don José, José Carreras; Escamillo, Samuel Ramey; Frasquita, Myra Merritt; Mercédès, Diane Kesling; Le Remendado, Anthony Laciura; Le Dancaïre, Bruce Hubbard, Moralès, Vernon Hartman; Zuniga, Ara Berberian.
Mise en scène, Paul Mills; décors & costumes, John Bury.
Metropolitan Opera Orchestra & Chorus
James Levine
1987
1 DVD-DG
Leona Mitchell ne semble pas avoir la moindre idée de ce qu’elle chante et le grand Sam est fort mal à l'aise en Escamilo.
Reste le Don José de José Carreras.
Déjà sur le déclin il n'en conserve pas moins la beauté d'un timbre unique et un engagement vocal et scénique incomparable.
"La fleur" est remarquablement phrasée.
Le ténor s'autorisant même un piano sur le si bémol comme écrit par Bizet.
James Levine fait le service minimum à la tête d'un orchestre et d'un choeur en petite forme et les seconds rôles rivalisent en médiocrité.
La production est d'une indigence rare et les chanteurs en l'absence de mise en scène sont livrés à eux-mêmes.
Une chanteuse aujourd'hui disparue aurait parlé " de spectacle digne d'une matinée à Dijon ".
Ce ne serait pas très aimable pour Dijon !
À fuir.
Georges Bizet (1838 - 1875)
Carmen
créé le 3.III.1875 à l'Opéra-Comique - Paris
Carmen, Agnès Baltsa; Micaela, Leona Mitchell; Don José, José Carreras; Escamillo, Samuel Ramey; Frasquita, Myra Merritt; Mercédès, Diane Kesling; Le Remendado, Anthony Laciura; Le Dancaïre, Bruce Hubbard, Moralès, Vernon Hartman; Zuniga, Ara Berberian.
Mise en scène, Paul Mills; décors & costumes, John Bury.
Metropolitan Opera Orchestra & Chorus
James Levine
1987
1 DVD-DG
samedi 11 octobre 2008
mercredi 8 octobre 2008
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