jeudi 30 août 2007
Les maux d'amour
" Les mots d'amour vont-ils guérir les maux d'amour ?
Dis-moi tous les jours que tu m'aimes, ça fait ronron, dis-le quand même en pensant à n'importe quoi, en oubliant que c'est à moi.
Redis-moi souvent que tu m'aimes. Un mot d'amour pourrait guérir celui qui meurt d'amour."
Eloi de Grandmont
mercredi 29 août 2007
She
She may be the face I can't forget
The trace of pleasure or regret
Maybe my treasure or the price I have to pay
She may be the song that summer sings
May be the chill that autumn brings
May be a hundred different things
Within the measure of a day
She may be the beauty or the beast
May be the famine or the feast
May turn each day into Heaven or a Hell
She may be the mirror of my dreams
A smile reflected in a stream
She may not be what she may seem
Inside her shell...
She, who always seems so happy in a crowd
Whose eyes can be so private and so proud
No one's allowed to see them when they cry
She maybe the love that cannot hope to last
May come to me from shadows in the past
That I remenber 'till the day I die
She maybe the reason I survive
The why and wherefore I'm alive
The one I care for through the rough and ready years
Me, I'll take the laughter and her tears
And make them all my souvenirs
For where she goes I've got to be
The meaning of my life is
She... She
Oh, She...
Charles Aznavour - Herbert Kretzmer
Audrey Hepburn 1954 Roma
Photo : Philippe Halsman
lundi 27 août 2007
An pèbre
Locution provençale formée des mots " an " et " poivre " s'emploie pour désigner une localisation chronologique quasiment impossible : " Ma voiture, elle date de l'an pèbre " signifie clairement que le véhicule en question n'a plus d'âge.
L'origine de cette expression est vraisemblablement liée à une terrible épidémie, la " pébrine " qui, en 1848, causa des ravages sans précédent dans les élevages de vers à soie du Midi de la France, et plus particulièrement dans les Cévennes et la Provence.
Le nom français de " pébrine " est tiré du provençal " pèbre ", car la maladie se caractérisait par de petits points noirs, comparables au poivre moulu. Il faut croire que c'est en référence à cette catastrophe économique qui ruina quantité de sériciculteurs et marqua fortement les esprits que l'on doit la naissance et le succès de cette locution. Même si le rapport avec l'événement qui l'a suscitée s'est souvent perdu dans les méandres de la mémoire.
© Robert Bouvier
L'origine de cette expression est vraisemblablement liée à une terrible épidémie, la " pébrine " qui, en 1848, causa des ravages sans précédent dans les élevages de vers à soie du Midi de la France, et plus particulièrement dans les Cévennes et la Provence.
Le nom français de " pébrine " est tiré du provençal " pèbre ", car la maladie se caractérisait par de petits points noirs, comparables au poivre moulu. Il faut croire que c'est en référence à cette catastrophe économique qui ruina quantité de sériciculteurs et marqua fortement les esprits que l'on doit la naissance et le succès de cette locution. Même si le rapport avec l'événement qui l'a suscitée s'est souvent perdu dans les méandres de la mémoire.
© Robert Bouvier
dimanche 26 août 2007
Éloge de la fuite
Comme l'écrit Joël de Rosnay, " Laborit ne se veut pas dogmatique, il ne détient pas la vérité, il cherche à éclairer, à relier, à intégrer.
Homme total et libre, il restera en cette fin de 20e siècle comme un pionnier de la pensée complexe et l'inspirateur d'un nouveau sens de la vie ".
À ce vieil ami, qui doit avoir cent ans tant il est sage, et qui dans un moment difficile m'en a conseillé la lecture, Merci.
jeudi 23 août 2007
Anchois (Yeux bordés d')
mercredi 22 août 2007
Un Picon
César : Tu mets un tiers de curaçao. Fais attention eh ! un tout-petit tiers.
Un tiers de citron. Tu vois !
Un bon tiers de Picon. Tu vois !
Et alors un grand tiers d'eau. Voilà.
Marius : Et ça fait quatre tiers !
César : Et alors ?
Marius : Eh dans un verre y a que trois tiers.
César : Mais imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers !
Marius : Eh non, ça dépend pas.
César : Pourquoi ça dépend pas ?
Marius : Eh ! c'est de l'arithmétique ça !
César : Ouais, ne cherche pas l'arithmétique, ne cherche pas à détourner la conversation n'est-ce pas ?
Marius - Marcel Pagnol 1931
lundi 20 août 2007
dimanche 19 août 2007
Brunetti
Donna Leon vit à Venise depuis vingt-cinq ans, elle y a enseigné la littérature non loin de là sur une base militaire américaine près de Vicenza.
Lire un " Brunetti " c'est retrouver avec bonheur le commissaire, ses indignations et ses doutes, le fidèle Vianello, l'espiègle Signorina Elettra, le veule Giuseppe Patta vice-questeur et supérieur de Brunetti, Raffi et Chiara qui grandissent de roman en roman, Paola que l'on imagine forcément sublime et... Venise.
Jusqu'au plaisir de ces citations mozartiennes qui précèdent chacune de ces enquêtes.
Donna Leon et c'est son choix n'est pas traduite en italien.
Elle explique cela par sa volonté de vouloir vivre un relatif anonymat dans son pays d'adoption et de pouvoir y écrire en toute liberté.
En se promenant dans la Sérénissime on pouvait apercevoir au détour d'un campiello ce bon vieux Corto de retour d'expédition, suivi comme son ombre par l'inévitable Raspoutine.
On peut aujourd'hui y croiser la silhouette du commissaire Guido Brunetti, peut-être au comptoir d'un bar fondamenta dell'Osmarin ?
vendredi 17 août 2007
A chi
A chi sorriderò, se non a te ?
A chi, se tu, tu non sei più qui ?
Ormai, è finita, è finita tra di noi
Ma forse un po' della mia vita
È rimasta negli occhi tuoi !
A chi io parlerò, se non a te ?
A chi racconterò tutti i sogni miei ?
Lo sai, m' hai fatto male lasciandomi solo così
Ma non importa, io ti aspetterò !
Fausto Leali - 1967
jeudi 16 août 2007
Amandons
Alibòfi
Nom masculin pluriel provençal désignant les testicules en terme grossier.
Trouve son origine dans aliboufier, nom provençal puis français du styrax, arbrisseau qui fournit un baume.
Ses fruits ont été assimilés aux glandes génitales de l'homme dans la langue populaire : " Arrête de me gonfler les alibòfi ! ".
© Robert Bouvier
Trouve son origine dans aliboufier, nom provençal puis français du styrax, arbrisseau qui fournit un baume.
Ses fruits ont été assimilés aux glandes génitales de l'homme dans la langue populaire : " Arrête de me gonfler les alibòfi ! ".
© Robert Bouvier
mercredi 15 août 2007
Alain Vanzo
L'ami Georges Farret, publie à la rentrée une nouvelle monographie dédiée au regretté Alain Vanzo.
Né sur le Rocher de Monaco, ce Prince des Ténors français n'envisage pas de carrière lyrique : il se destine même à la prêtrise.
Né avec sa voix, il commence à chanter dans les églises... et les bals-musette. C'est là, à Aix-les-Bains, que Madame Audouard le remarque et lui fait travailler exclusivement des sons filés pendant trois ans.
En 1954, il est révélé par le concours de Cannes, ce qui lui ouvre les portes de l'Opéra et de l'Opéra-Comique. Pour le centenaire d'Enrico Caruso, il porte nos couleurs à Naples. Londres, Vienne, Carnegie Hall et le Met suivront naturellement. Comme Tito Schipa, à qui on le compare souvent, il compose mélodies, messes, une opérette : " Pêcheur d'Étoiles ", et un opéra d'après Balzac : " Les Chouans ".
Préfacé par Pierre-Jean Rémy, de l'Académie française, ce livre retrace les Très Riches Heures d'une carrière atypique : celle d'Alain Vanzo. Ses partenaires : Mady Mesplé, Andrée Esposito, Viorica Cortez et José van Dam, nous accompagnent de " Lakmé " à " Lucia ", de " Mireille " à " Manon ", de " Werther " (son rôle-fétiche) à " Carmen ", de "La Damnation de Faust " à " Robert le Diable ".
Liliane Berton, Gabriel Bacquier, Georges Prêtre, Serge Baudo, Roberto Alagna et d'autres apportent des témoignages, souvent drôles, quelquefois poignants, que complètent les études de Lionel Pons et Jean Garbarino.
Georges Farret est journaliste et traducteur à " L'Avant-Scène Opéra " et " Côté Arts ".
Il a publié la première étude sur Montserrat Caballé chez " Opéra International ".
Chez Autres Temps, il a publié deux monographies : " Renato Capecchi, le Don Juan d'Aix " en collaboration avec Loïc Mardargent, et " Rita Gorr et Ernest Blanc, les Telramund de Bayreuth ".
Alain Vanzo, le Werther de la Salle Garnier
Georges Farret
Préface de Pierre-Jean Rémy
Éditeur : Autres Temps
Collection : Temps Mémoire
Parution : octobre 2007
23 €
Né sur le Rocher de Monaco, ce Prince des Ténors français n'envisage pas de carrière lyrique : il se destine même à la prêtrise.
Né avec sa voix, il commence à chanter dans les églises... et les bals-musette. C'est là, à Aix-les-Bains, que Madame Audouard le remarque et lui fait travailler exclusivement des sons filés pendant trois ans.
En 1954, il est révélé par le concours de Cannes, ce qui lui ouvre les portes de l'Opéra et de l'Opéra-Comique. Pour le centenaire d'Enrico Caruso, il porte nos couleurs à Naples. Londres, Vienne, Carnegie Hall et le Met suivront naturellement. Comme Tito Schipa, à qui on le compare souvent, il compose mélodies, messes, une opérette : " Pêcheur d'Étoiles ", et un opéra d'après Balzac : " Les Chouans ".
Préfacé par Pierre-Jean Rémy, de l'Académie française, ce livre retrace les Très Riches Heures d'une carrière atypique : celle d'Alain Vanzo. Ses partenaires : Mady Mesplé, Andrée Esposito, Viorica Cortez et José van Dam, nous accompagnent de " Lakmé " à " Lucia ", de " Mireille " à " Manon ", de " Werther " (son rôle-fétiche) à " Carmen ", de "La Damnation de Faust " à " Robert le Diable ".
Liliane Berton, Gabriel Bacquier, Georges Prêtre, Serge Baudo, Roberto Alagna et d'autres apportent des témoignages, souvent drôles, quelquefois poignants, que complètent les études de Lionel Pons et Jean Garbarino.
Georges Farret est journaliste et traducteur à " L'Avant-Scène Opéra " et " Côté Arts ".
Il a publié la première étude sur Montserrat Caballé chez " Opéra International ".
Chez Autres Temps, il a publié deux monographies : " Renato Capecchi, le Don Juan d'Aix " en collaboration avec Loïc Mardargent, et " Rita Gorr et Ernest Blanc, les Telramund de Bayreuth ".
Alain Vanzo, le Werther de la Salle Garnier
Georges Farret
Préface de Pierre-Jean Rémy
Éditeur : Autres Temps
Collection : Temps Mémoire
Parution : octobre 2007
23 €
mardi 14 août 2007
Sapore di sale
Sapore di sale, sapore di mare
che hai sulla pelle, che hai sulle labbra
quando esci dall'acqua et ti vieni a sdraiare
vicino a me, vicino a me.
Sapore di sale, sapore di mare
un gusto un po' amaro di cose perdute
di cose lasciate lontano da noi
dove il mondo è diverso, diverso da qui.
Il tempo è nei giorni che passano pigri
e lasciano in bocca il gusto del sale
ti butti nell'acqua e mi lasci a guardarti
e rimango da solo nella sabbia e nel sol.
Poi torni vicino e ti lasci cadere
così nella sabbia e nelle mie braccia
e mentre ti bacio sapore di sale
sapore di mare, sapore di te
Gino Paoli - 1963 (merci)
lundi 13 août 2007
Air
Nom masculin français. Fidèle transcription du provençal : èr, qui veut dire exactement la même chose.
On le trouve dans l'expression " avoir d'air de quelqu'un " : lui ressembler.
Exemple : " Le petit, qu'est-ce qu'il a d'air de son père! ".
© Robert Bouvier
On le trouve dans l'expression " avoir d'air de quelqu'un " : lui ressembler.
Exemple : " Le petit, qu'est-ce qu'il a d'air de son père! ".
© Robert Bouvier
dimanche 12 août 2007
Le " Pitalugue "
Pitalugue (n. pr.)
navig. Engin flottant destiné à la navigation.
mécan. Tourne autour de l'hélice.
syn. Sous-marin, lévrier des mers.
Panisse : Si vous voulez aller sur la mer sans aucun risque de chavirer, alors n'achetez pas un bateau, acheter une île !
César : Voilà Mr Brun, tenez, acheter le Château d'If !
César : Vous savez nager, Mr Brun ?
Mr Brun : Non !
César : Ah !... alors adieu Mr Brun !
Marcel Pagnol - Fanny 1932
navig. Engin flottant destiné à la navigation.
mécan. Tourne autour de l'hélice.
syn. Sous-marin, lévrier des mers.
Panisse : Si vous voulez aller sur la mer sans aucun risque de chavirer, alors n'achetez pas un bateau, acheter une île !
César : Voilà Mr Brun, tenez, acheter le Château d'If !
César : Vous savez nager, Mr Brun ?
Mr Brun : Non !
César : Ah !... alors adieu Mr Brun !
Marcel Pagnol - Fanny 1932
vendredi 10 août 2007
PezarBurg
" Dopo cinquanta giorni passati con Mozart, fa piacere immergersi in Rossini.
Non so spiegare il perchè, è come aver trascorso un lungo periodo con qualcuno che vuol essere profondo a tutti costi (peraltro riuscendoci) per poi scoprire d'improvviso il piacere della leggerezza, del divertimento intelligente, della fiaba...come se qualcuno ti dicesse che la vita è semplice, è leggera, come tornare a casa dagli amici che ti mettono davanti un piatto di prosciutto appena tagliato e un bicchiere di vino e ti dicono " bentornato ".
Tre urrà per Mozart, ma evviva anche Rossini, che se si fosse chiamato Joachim Kleinenrot forse godrebbe di maggior considerazione dalle nostre parti e a PezarBurg farebbero perfino le palle di Kleinenrot."
Alfonso Antoniozzi in Appunti e note sparse, 3.V.2006.
Non so spiegare il perchè, è come aver trascorso un lungo periodo con qualcuno che vuol essere profondo a tutti costi (peraltro riuscendoci) per poi scoprire d'improvviso il piacere della leggerezza, del divertimento intelligente, della fiaba...come se qualcuno ti dicesse che la vita è semplice, è leggera, come tornare a casa dagli amici che ti mettono davanti un piatto di prosciutto appena tagliato e un bicchiere di vino e ti dicono " bentornato ".
Tre urrà per Mozart, ma evviva anche Rossini, che se si fosse chiamato Joachim Kleinenrot forse godrebbe di maggior considerazione dalle nostre parti e a PezarBurg farebbero perfino le palle di Kleinenrot."
Alfonso Antoniozzi in Appunti e note sparse, 3.V.2006.
jeudi 9 août 2007
mercredi 8 août 2007
Bronzitude
Il est un endroit pour bronzer en toute saison.
En dévalant l'escalier de la rue Victor Maurel qui permet de passer sous le Pont de la fausse monnaie, je ne peux m'empêcher de fredonner...
" Quand'ero paggio del Duca di Norfolk ero sottile, ero un miraggio vago, leggero, gentile, gentile.
Quello era il tempo del mio verde Aprile,
quello era il tempo del mio lieto Maggio,
tant'ero smilzo, flessibile e snello
che avrei guizzato attraverso un anello..."
...et d'avoir une pensée pour ce grand baryton marseillais créateur du Iago et du Falstaff de Verdi.
Alors avant d'adopter la position du lézard...
" Quand'ero paggio del Duca di Norfolk..."
Merci à v.f.
En dévalant l'escalier de la rue Victor Maurel qui permet de passer sous le Pont de la fausse monnaie, je ne peux m'empêcher de fredonner...
" Quand'ero paggio del Duca di Norfolk ero sottile, ero un miraggio vago, leggero, gentile, gentile.
Quello era il tempo del mio verde Aprile,
quello era il tempo del mio lieto Maggio,
tant'ero smilzo, flessibile e snello
che avrei guizzato attraverso un anello..."
...et d'avoir une pensée pour ce grand baryton marseillais créateur du Iago et du Falstaff de Verdi.
Alors avant d'adopter la position du lézard...
" Quand'ero paggio del Duca di Norfolk..."
Merci à v.f.
mardi 7 août 2007
Aï
" Le Nabi* japonard "
Très belle exposition !
Dessins de Pierre Bonnard " une collection privée ".
Musée Cantini (jusqu'au 02 septembre 2007)
La collection permanente occupe le rez-de-chaussée et le 2e étage.
Breton, Ernst, Masson et leur jeu de cartes surréaliste y côtoient les habituels Balthus, Chabaud, Bacon ou Picasso.
*Nabi signifie prophète en hébreux.
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